
Jeudi 13 et Vendredi 14 mars 2025
JE POURRAIS COMPTER TOUS MES OS
19h30
12€ / 10€ / 6€
Mise en lecture par Aurélie Turlet
Avec les participant.e.s du Workshop « À voix haute »
Carlo Acutis est le seul saint dont le corps est exposé publiquement en sweatshirt, jeans et baskets. Il est mort, à quinze ans, d’une leucémie qui l’a pris en une semaine. On a publié plus d’une cinquantaine de livres à son sujet : sur sa foi dévorante ; sur sa passion pour les nouvelles technologies qui lui a valu le surnom de « geek de Dieu » ; sur sa force désarmante face à la maladie. À partir de cette figure de proue d’une Église catholique branchée qui paie aujourd’hui sans contact, Je pourrais compter tous mes os questionne la foi comme mystère radical. Mais aussi la mort comme mystère radical. Et enfin la vie comme mystère radical. Dans ce texte, on trouvera des soignants perplexes, une sainte lapidée qui fume des cigarettes, des blagues sur le cancer. Mais on y croisera aussi des gens qui souffrent. Et qui essaient de se le dire.
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Je pourrais compter tous mes os est une pièce sur le cancer. Et en plus, c’est drôle.
Dans Je pourrais compter tous mes os, on trouve un garçon énigmatique, des soignants perplexes, une sainte lapidée qui fume des cigarettes et des blagues sur le cancer.
Je pourrais compter tous mes os questionne la foi, la mort, la maladie, la relation d’une mère à son fils, celle d’une sainte à son ami cancéreux, l’humour douteux des psychologues et le fonctionnement concret des miracles.
Pauline Picot est autrice, performeuse et docteure en Études Théâtrales.
Les éditions Quartett publient ses textes théâtraux depuis 2012. Sa dernière pièce publiée, Votre âme sœur est peut-être dans cette forêt (2022), est mise en espace au Théâtre du Rond-Point en février 2023. Sa dernière pièce en écriture, Je pourrais compter tous mes os, est lauréate du festival Texte En Cours qui a lieu à Montpellier en novembre 2023. Quant à sa poésie – sous forme de fragments composés ou d’éructations-fleuves – elle peut se lire aux éditions les Éclairs (À l’heure qu’il sera, 2017), dans des revues spécialisées (Gustave ; Recours au poème, Carabosse) ou sur les réseaux sociaux (la série des Éclats et des Poches de Résistance Poétique sur YouTube ; la publication soutenue de textes sur Instagram et Facebook). Depuis 2019, elle crée des séries de performances accompagnées de photographies qui questionnent l’impératif de compétition, la solitude du quotidien, la candeur en face de l’état du monde. À partir de 2024, elle est artiste invitée du LBO – Centre d’Art avec son dernier chantier de création, Pleureuse.
https://www.ardetpaulinepicot.com/